Nous étions à table, et sans crier gare, Raphaël, 2 ans et 9 mois s’adresse à nous en disant : « On mange pour grandir… pour se faire mal à la tête au plafond ? »
Vers 18 mois-2 ans, pour me demande d’éloigner sa chaise de la table, Raphaël et Mathilde m’ont dit : « Maman, tu peux me déprocher ? »
Et à 2 ans et 11 mois, Raphaël part au parc en boisant dans son biberon. J’aime sa façon personnelle et qui tient la route de réinventer la grammaire française…
A 3 ans et demi : « Dis, maman, quand vous serez mort, papa et toi, comment je saurai que ce sera l’heure du déjeuner ou du dîner ? »
A 4 ans et demi, je lui propose de m’accompagner à une cérémonie religieuse assez longue et je lui précise :« C’est beaucoup plus long qu’une messe normale. », Réponse :« Oh, tu sais, maman, je survivrai. »
Toujours à 4 ans et demi, sans crier gare, un beau jour : « Je crois que mes copains d’école, ils ne savent pas qu’ils vont mourir un jour, parce qu’il faut beaucoup réfléchir pour le savoir, papa m’a dit. »
Et puis encore : « Peut-être que c’est un jeu de céréales que quelqu’un a mis par terre en pensant qu’il allait le retrouver, mais il ne peut pas puisque c’est moi qui l’ai pris. »
Un des meilleurs à mes yeux de mère : « Pourquoi quand on sort du ventre de sa maman, on est encore un bébé ? Moi je voudrais qu’on soit tout de suite adulte. »
Réaction à des infos radios, juste avant le dîner : « Ils se font la guerre, même quand ils mangent ? »
Mathilde, à 2 ans : « le J, c’est un tuba ! »